понедельник, 6 июня 2011 г.

«Les télégrammes de Talaat pacha» comme «preuve» du génocide des arméniens

Les historiens falsifient le passé, les idéologues le font pour le futur.Jarko Petan.

Quand les gens deviennent apologètes de quelque idée ou des idées, ils sont prêts à tout pour prouver leur justesse, l’exactitude de son point de vue. Il existe plusieurs «Historiens» et « savants », qui étudiaient et « étudient le génocide des arméniens ». Mensonge, falcification, jonglerie des faits , tout est permis à ces personnes, qui sont persuadés qu’il le font au nom du bon but élevé.

Depuis plusieurs décennies, aux différents niveaux, on cite des extraits des télégrammes de Talaat pacha comme «preuves du génocide des arméniens», dans lesquelles «il ordonne d’exterminer les arméniens».

Ces télégrammes sont cités, «examinées» et ils servent de point de référence des « historiens » arméniens et quelques «historiens» occidentaux.

Voyons de près, de quoi il s’agit, comment et d’où ils viennent. Ces télégrammes, qui aurait été envoyés par Talaat pacha ont été «décelés» de la part d’Aram Andonyan (de 1914 à 1915 Andonyan servait d’assistant au censeur militaire).Il utilise ces « télégrammes » dans son livre « Mémoirs de Naïm-bey. Documents officiels turcs relatifs à la déportation et massacre des arméniens » (Londres 1919). Ensuite le livre est republié à Paris intitulé «Les documents officiels concernant le massacre des arméniens».
Il est également paru aux Etats-Unis, à Boston sous le titre « Un crime grave, le massacre des arméniens et les télex signés de la part de Talaat pacha. D’après ce que nous voyons, Andonyan et ses assistants font tout: ils reproduisent « les télégrammes et leur contenus au cours de l’action, et ils les impriment dans la presse occidentale comme «démonstration de l’atrocité » des turcs et de la faute de Talaat pacha. Andonyan affirme, que la documentation lui avait été transmise à Alep par quelque fonctionnaire turc Naïm-bey, qui souffrait à cause des «remords» : il travaillait au bureau de déportation des arméniens. Par la suite, les auteurs arméniens (Yon Kirakosyan, Mkrtitch Nercissyan, Stépan Stépanyan et d’autres) et les mercenaires de la diaspora ont commencé à utiliser ces « télégrammes » comme l’une des « preuves du génocide des arméniens ». Les télégrammes s’étaient largement diffusés dans le monde, toutefois ils n’ont pas trouvé de confiance dans les milieux académiques. Il est remarquable, que lors de «l’accusation » de certains anciens fonctionnaires Jeunes-Turcs, la cour n’a pas accepté «les matériels » d’Andonyan comme justification. Le Ministère des Affaires Etrangères britannique a mené son enquête et a conclu que les « télégrammes » étaient faux. Quelque temps après, le bureau de criminologie de Berlin a entrepris une instruction analogique. Les spécialistes allemands ont fait la même conclusion: les télégrammes ne sont qu’une falsification maladroite. «Ni le papier sur lequel étaient écrits les «documents», ni le style d’expression ne pouvaient pas être reconnus propres à l’Empire Ottoman».

Les télégrammes contiennent de nombreuses erreurs, cela concerne aussi le style et les dates.
L’ignorance des canons musulmans (faute d’orthographe dans le mot «bisimillah» du télégramme), l’ignorance ou la mauvaise connaissance du calendrier dont on se servait à l’Empire Ottoman et d’autres facteurs ont joué un tour à Andonyan. Par exemple, un télégramme aurait été envoyé par Talaat pacha à Mustafa Abdulhaliq, gouverneur d’Alep. A partir de la date du télégramme il s’avère qu’au moment donné c’était Békir Sami le gouverneur d’Alep et non pas Mustafa Abdulhaliq (faute de savoir-faire dans l’utilisation des calendriers européen et ottoman).On peut mentionner des erreurs de masse, révélés dans les télégrammes. Les « historiens » arméniens ont réussi d’éditer en plusieurs exemplaires l’ouvrage d’Andonyan et lui faire de la publicité. Ainsi, dans de nombreux livres et articles au sujet de « génocide des arméniens » vous pouvez rencontrer la phrase répandue des écrits d’Andonyan attribuée à Talaat pacha: «En vous servant des moyens secrets, exterminez n’importe quel arménien des provinces orientales que vous trouverez».

Après l’apparition de l’internet, les sites créés par la diaspora arménienne se sont mis à largement citer les télégrammes d‘Andonyan pour «apporter le génocide des arméniens jusqu’au peuple».

Il ne faut pas négliger le fait qu’Aram Andonyen n’a pas réussi de présenter les originaux des télégrammes de Talaat pacha qu’il prétendait avoir (en tout 50 télégrammes et 2 lettres). En 1937 Andonyen avait déclaré que les originaux auraient été perdus…

Un fait est intéressant aussi, que si dans les années 1920 Andonyan affirmait, que Naïm bey avait transmis les « documents » guidée de la dimension humaine, alors en 1937 il déclare que Naïm bey était ivrogne et joueur aux cartes. Il éprouvait des difficultés financières et c’est pourquoi il a vendu les « documents » au prix très cher à Andonyan.

La question de soi-disant télégrammes de Talaat pacha est mentionnée dans le livre « Kleines Turkei-Lexikon» (1996) d’un historien et orientaliste allemand Klaus Kreiser. Selon lui, ils sont faux et qu’on veut les lui attribuer injustement.
Un historien holland, Erik-Jan Zürcher, professeur de l’université de Leiden dans son livre «L’histoire contemporaine de Turquie» confirme le fait de falsification du matériel attribué à Talaat pacha: «La partie arménienne essayait de prouver le fait de participation du gouvernement au massacre des arméniens, pourtant on a prouvé le fait de falsification de ces documents (que l’on appelle «documents d’Andonien »). 1)

Guenter Lewy, l’historien, professeur de l’université de Massachusset dans son article «Revision du génocide arménien», publié à «Middle East Quarterly» (l’an 2005) remarque: «Ce que plusieurs lobbyistes et hommes politiques dans la tentative de prouver le fait du génocide utilisent les documents, que la plupart d’historiens et de chercheurs considèrent faux au pire et problématiques et improuvables au mieux, suscitent une ironie».

Qu’est-ce que nous avons alors? C’est la décision des autorités britanniques de ne pas accepter les «documents » comme preuve de la culpabilité des Jeunes-Turcs et la conclusion des criminalistes de Berlin, que les « documents » d’Andonyan sont faux. Andonyan de sa part n’a jamais présenté d’originaux de ces « documents » (après sa mort ils n’ont pas été découverts non plus). On a également les opinions des historiens, que les « documents » sont faux. Pourtant, tout cela n’empêche pas des historiens arméniens d’utiliser les documents d’Andonyan dans leurs ouvrages et de s’y référer. Et l’Etat arménien expose les copies de faux documents au musée du génocide à Erevan comme preuve « du génocide des arméniens.

Les «télégrammes de Talaat pacha» ont complété la longue liste des falsifications arméniennes concernant le génocide des arméniens. Du point de vue des arméniens ils servent « d’une preuve incontestable» du génocide ensemble avec les extraits des ouvrages littéraires et publicistes délivrés comme les ouvrages des historiens.

Un intérêt particulier est attibué à l’ouvrage de Sinasi Orel et Sureyya Yuja «The Talat Pasha «telegrams» : historical fact or Armenian fiction?». Les auteurs du livre ont examiné les documents d’Andonyan et ont conclu, qu’ils sont faux. Dans cet ouvrage le lecteur peut trouver une étude plus approfondie des télégrammes donnés par Andonyan.

Bien que dans les milieux académiques les donnés d’Andonyan ne sont pas sollicités, « les télégrammes » continuent leur « marche de triomphe » sur les pages des mass-médias et des livres, ainsi que dans les espaces de l’internet, sur les sites arméniens propagandistes et des ressources compatissant aux arméniens.

Comme d’habitude, on amène les écoliers arméniens à Cicernakaberd (complexe mémorial du « génocide arménien » à Erevan) et on leur parle du massacre des arméniens ordonné par Talat pacha. Naturellement, tous les récits sont tirés des documents d’Andonyan. Ce n’est qu’un exemple de nombreux ceux qui démontrent comment tout un peuple peut croire au mensonge, inventé par une personne. Et c’est parce que ce mensonge approuve beaucoup de faits et crée une sensation de justesse.,,

1) Erik-Jan ZÜRCHER, professeur de l’université de Leiden, directeur de l’Institut de l’histoire sociale près l’Académie royale des sciences aux Pays-Bas. «Turkey:a modern history ». page 115-116. 

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